L’invasion de l’Ukraine par Poutine : Ce qui se passe et pourquoi c’est important

Vladimir Poutine n’a pas caché son désir de reconstruire l’Union soviétique. Depuis l’annexion de la Crimée à l’Ukraine en 2014, il a parrainé des mouvements séparatistes à travers l’ex-URSS, utilisant la force militaire en Géorgie et en Ukraine et fomentant un sentiment pro-russe en Lettonie, en Estonie et dans d’autres pays proches de la Russie. Le dernier front de cette nouvelle guerre froide est la Biélorussie, un pays de la taille de la Grèce qui est un État vassal de Moscou depuis 1991. En juin, M. Poutine s’est rendu à Minsk pour rencontrer le président biélorusse Alexandre Gvoryanchu. Il a apporté avec lui des accords de prêt d’une valeur de 2 milliards de dollars pour le Belarus à court d’argent et des équipements militaires d’une valeur de 200 millions de dollars en guise de geste “d’amitié et d’alliance”. C’était un signe clair que Poutine avait l’intention de renforcer son contrôle sur le Belarus. Il semble maintenant qu’il envisage de l’annexer purement et simplement :

Que se passe-t-il en Ukraine ?

L’Ukraine, un pays de 44,5 millions d’habitants, ancien État soviétique, est un champ de bataille de la guerre de Poutine contre l’Occident depuis la fin de la guerre froide.La partie orientale russophone de l’Ukraine a été un foyer de sentiment pro-russe depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991. En 2014, les forces pro-russes, soutenues par l’armée russe, ont envahi le sol ukrainien et se sont emparées de la péninsule de Crimée dans un acte d’agression non sanglant mais illégal.L’Occident a réagi en condamnant les actions de la Russie et en imposant des sanctions économiques, notamment en interdisant aux banques publiques russes de lever des fonds en Occident.L’Ukraine est divisée entre la partie pro-occidentale du pays, concentrée à l’ouest, et l’est pro-russe. Cette dernière est principalement composée de Russes ethniques et de russophones, qui se considèrent comme faisant partie du “monde russe”. Le gouvernement ukrainien, dirigé par le président Petro Porochenko et le premier ministre Volodymyr Groysman, est pro-occidental et penche vers une adhésion à l’Union européenne et à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

Pourquoi est-ce important ?

L’agression actuelle de la Russie en Ukraine est le résultat de la tentative du Kremlin de remodeler le monde pour l’adapter à sa vision. En février 2014, le président russe Vladimir Poutine a annexé le territoire ukrainien de Crimée et soutenu les séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine. La Russie a continué à alimenter le conflit dans l’est de l’Ukraine malgré le fait que l’accord de Minsk II, qui visait à mettre fin aux combats, soit toujours en vigueur.Les États-Unis, l’Union européenne et leurs alliés doivent prendre des mesures pour respecter leur engagement envers l’État de droit, les normes internationales et les principes fondamentaux d’une société civilisée. Si les actions du Kremlin ne sont pas contestées, il sera encouragé à étendre son agression au-delà de l’Ukraine.

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Que peut et doit faire l’Occident ?

L’Occident, sous la direction des États-Unis, doit s’opposer à l’agression du Kremlin et défendre les valeurs du monde libre. Une étape cruciale dans cette direction consiste à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie et à maintenir les sanctions existantes tant que Moscou poursuit son agression.L’Occident doit également renforcer son soutien à l’Ukraine en augmentant son assistance militaire. En particulier, les États-Unis devraient envoyer des armes létales à l’Ukraine, qui mène une guerre sur son sol contre des séparatistes soutenus par la Russie. L’Occident devrait également proposer à l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN et à l’UE.Les États-Unis devraient travailler avec leurs alliés pour fermer le système financier occidental aux banques, entreprises et individus russes associés au Kremlin. L’Occident devrait également imposer des sanctions économiques ciblées contre des industries et des secteurs clés de la Russie afin de nuire à l’économie russe et d’affaiblir l’emprise du Kremlin sur le pouvoir.

Dernières paroles : Il y a encore de l’espoir

L’Occident ne doit pas laisser la propagande du Kremlin gagner le cœur et l’esprit du peuple russe. L’Occident ne doit pas non plus tomber dans le piège de refléter les paroles et les actes hostiles de Poutine. Au contraire, l’Occident doit rester uni, ferme dans ses principes et agressif dans sa réponse à l’agression russe.

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